Antoine Gabriel Brun – Biographie
Le saviez-vous ?
Le plus souvent, la biographie d’un musicien est écrite par l’artiste lui-même. Il n’est donc pas si surprenant que Gautier Capuçon soit « l’un des ambassadeurs les plus éminents du violoncelle du XXIème siècle », Camille Pépin « l’une des compositrices les plus prestigieuses de sa génération » et le Quatuor Debussy une « figure incontournable de la scène musicale internationale » : la bio est avant tout un outil de com’ !
Et vous, de quel compositeur aimeriez-vous lire la biographie ?
Chercheur autodidacte et passionné, animé par une curiosité insatiable, Antoine Gabriel Brun s’est plongé dès le plus jeune âge dans l’apprentissage de la musique, des mathématiques, des langues et de la programmation. Après une formation scientifique, il obtient brillamment son Master en violon au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Il fonde en 2012 le Quatuor Wassily, avec lequel il se produit durant sept ans, et au sein duquel il reçoit plusieurs distinctions prestigieuses (Tremplin Jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris, concours du Groupe Humanis, concours de la FNAPEC). Il partage alors la scène avec des personnalités musicales éminentes telles que Anne Gastinel, Marie-Josèphe Jude, Dana Ciocarlie, Yovan Markovitch et Jean-François Heisser.
À partir de 2017, il consacre sa vie à la composition. Il l’étudie au CNSMD de Lyon dans la classe d’écriture-composition, et obtient un nouveau Master dans cette discipline en 2023. Il fait de son activité de compositeur un point de convergence entre ses différentes aspirations et un espace d’expérimentations innovantes, englobant créations en réalité virtuelle, performances, exploration des sonorités électroacoustiques et algorithmiques, capture du mouvement, théâtre musical et lutherie électronique expérimentale.
En tant que compositeur, Antoine Gabriel Brun entrelace sa production créative avec une recherche rigoureuse en mathématiques et en informatique musicale. Certaines de ses œuvres font un large usage de la programmation. La découverte de la musique de Conlon Nancarrow en 2018 lui ouvre de nouvelles perspectives quant à l’intégration de ses connaissances en mathématiques dans son processus de composition. Ses créations les plus récentes l’ont conduit à concevoir un puissant compilateur de partitions, un dispositif de suivi du mouvement, ainsi qu’une suite logicielle dédiée à la synthèse sonore et à la composition algorithmique.
Depuis 2020, les recherches du compositeur se sont enrichies par le biais de collaborations étroites avec des artistes issus de divers horizons. Il a notamment traduit et consacré plusieurs de ses œuvres à des textes inédits de la poétesse britannique Nuna Birntoe. Il a également collaboré avec l’ENSATT de Lyon dans le cadre d’un projet d’opéra, participé à la réalisation de courts métrages expérimentaux en partenariat avec l’artiste numérique Alex Andrix, et plus récemment, établi une relation artistique fructueuse avec l’écrivain Édouard Forster.
Faisant l’objet de commandes de la part d’institutions prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, l’Opéra de Lyon, l’Orchestre des Pays de Savoie ou encore les Percussions Claviers de Lyon, les œuvres d’Antoine Gabriel Brun ont été portées sur des scènes réputées. Ses contributions ont été récompensées en 2023 par le Prix de la Recherche Artistique du CNSMD de Lyon, mettant en lumière son engagement à repousser les frontières de l’exploration et de l’innovation musicale.
Finaliste au Concours de Composition de Graz, Antoine Gabriel Brun est membre du mentorat Unanimes ! de l’Association Française des Orchestres. Son travail a été récompensé par le Prix de la Fondation Salabert 2023.
Antoine Gabriel Brun passe ses premières années en Bourgogne. Enfant surdoué, il commence le piano à trois ans et le violon un an plus tard. Il donne ses premiers concerts à l’âge de huit ans.
Dès le plus jeune âge, son exigence musicale sans faille fait de son parcours une suite de réussites, jalonnée de rencontres déterminantes, d’expériences hautement enrichissantes et de distinctions prestigieuses. Très tôt remarqué par des musiciens internationalement reconnus tels que Vadim Repin, Ivry Gitlis, Maxim Vengerov et Daniel Barenboim, avec lesquels il suit des cours, il est rapidement salué comme un jeune prodige du violon et du piano.
Non content d’une renommée grandissante en tant qu’interprète, Antoine Gabriel Brun est aussi reconnu dès ses débuts comme un compositeur au talent incomparable. Après ses premiers opus dédiés à la violoniste Hilary Hahn, écrits dans sa neuvième année, et considérés par ses professeurs comme « montrant une sensibilité et une finesse musicale hors du commun », il compose à un rythme effréné et se trouve rapidement propulsé au rang des compositeurs les plus en vue de sa génération, comme en témoigne l’abondance de distinctions qui récompensent son œuvre.
Ses études musicales le conduisent au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon, à l’illustre Conservatoire Royal de Madrid, puis à la légendaire Kunstuniversität de Graz, institutions dans lesquelles il suit un parcours brillant tant comme violoniste que comme compositeur. Durant ses années d’études, il fonde le prestigieux Quatuor Wassily, avec lequel il donne des centaines de concerts dans toute l’Europe et partage la scène avec des personnalités telles que Marie-Josèphe Jude, Anne Gastinel, Yovan Markovitch ou encore Jean-François Heisser.
Proche de l’IRCAM ainsi que de l’Université de Berkeley, et formé à la programmation informatique dans les classes préparatoires du Lycée Carnot à Dijon, Antoine Gabriel Brun expérimente depuis 2005 les outils de l’électronique pour questionner le rapport de la musique au temps et au timbre. Les technologies numériques sont aussi l’occasion pour lui d’intégrer son travail de créateur dans les dynamiques du monde contemporain, en une recherche conjointe d’innovation, de transversalité et de décloisonnement.
Dépassant clivages et frontières stylistiques, la musique d’Antoine Gabriel Brun s’impose aujourd’hui comme une puissante unification des différents courants qui irriguent les musiques de notre temps. Saluée par la critique comme par le public, elle ne raconte pas moins que l’essence même du monde actuel.
Antoine Gabriel Brun est né dans la banlieue de l’ancienne cité minière du Creusot. Après des débuts difficiles au piano, instrument dont il conservera une maîtrise médiocre, il commence l’apprentissage du violon. Ses sept ans de premier cycle à l’École de musique d’Autun lui permettent petit à petit de surmonter ses difficultés en solfège et de faire face à ses troubles relationnels.
Ayant raté son examen de fin de deuxième cycle en violon, il continue son apprentissage musical à Dijon, où ses professeurs l’aident à gagner en assurance et à surmonter sa peur tétanisante de la scène.
Parallèlement à ses études musicales, Antoine Gabriel Brun vit une scolarité chaotique et rythmée par les échecs. Il est le souffre-douleur de ses camarades de classe, qui le raillent pour son apparence physique disgracieuse. Il met un terme à son parcours scolaire à 17 ans, après avoir obtenu son brevet.
Il échoue ensuite au concours de nombreux conservatoires et hautes écoles prestigieuses, devant finalement se contenter d’une entrée au CNSMD de Lyon sur liste d’attente. Il y fonde en 2012 un quatuor qui jouira d’une modeste réputation locale.
À trente ans, Antoine Gabriel Brun est toujours étudiant. Il a reçu quelques commandes isolées de festivals de province, qui lui ont pour l’instant évité la reconversion professionnelle.
Antoine Gabriel Brun est deux fois lauréat du Prix spécial du public à la Fête de la Cornemuse de Pouillon-le-Duc (Creuse).
Antoine Gabriel Brun est l’auteur d’une grande chasse au trésor, l’Énigme de la Couronne, menant à un mystérieux objet enterré.
Vrai. Le lancement a eu lieu le 1er janvier 2023, avec une récompense de 2500 € pour le gagnant. Énigme de la Couronne →
Il parle six langues.
Vrai. La 7ème est en route.
Il a participé à l’élaboration musicale de l’opéra Harry Potter, représenté pour la première fois en 2015 à Izmir en Turquie.
Faux. Heureusement pas. En revanche, l’opéra existe bien.
Il a un IMC largement inférieur à celui d’Angelina Jolie.
Vrai. 16,7 contre 18,6.